Ados de 13-15 ans
Les ados sont très influencés par leurs pairs; ils se croient matures et surestiment souvent leurs capacités. Ils ont besoin de se sentir acceptés et d’appartenir à un groupe alors même qu’ils développent leur identité propre en expérimentant et en prenant des risques.
Vidéo en direct
Les ados se servent de la vidéo en direct pour exprimer leurs points de vue et leur créativité en temps réel et échanger avec d’autres personnes. Ils doivent toutefois comprendre que leur public ne se limite pas toujours à leurs amis.
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Il est possible de faire des captures d’écran à partir d’une vidéo et d’enregistrer la vidéo proprement dite à l’aide d’un logiciel spécial. Dès lors, ces images peuvent facilement être utilisées à mauvais escient pour mettre un ado dans l’embarras ou lui causer du tort.
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Il y a des applis, des plateformes et des sites qui offrent peu d’options au niveau des paramètres de confidentialité, de sorte que les ados ne savent pas toujours qui les regarde. Il peut y avoir des adultes parmi leurs abonnés ou leur public.
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L’impression d’intimité que les ados peuvent avoir lorsqu’ils font de la vidéo en direct peut les amener à dévoiler trop de renseignements personnels. Même sans donner leur vrai nom, ils peuvent dévoiler leur identité ou leur position d’autres façons.
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Les mentions « J’aime » fonctionnent comme une cote d’approbation et de popularité et peuvent influencer les décisions des ados par rapport à ce qu’ils mettent en ligne.
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De nombreuses applis et plateformes de vidéo en direct permettent d’envoyer des messages privés; cette option est souvent activée par défaut, permettant à n’importe qui de communiquer directement avec un ado.
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Si votre ado regarde des vidéos en direct : Comme il s’agit d’une diffusion en direct, le contenu ne fait pas toujours l’objet d’une modération, de sorte que tout peut arriver : langage explicite, scènes de sexe, violence, etc.
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Familiarisez-vous avec les applis, les plateformes et les sites Web que votre ado utilise pour faire de la vidéo en direct ou regarder des vidéos en direct. Vérifiez les paramètres de confidentialité, les contrôles parentaux (le cas échéant) et la marche à suivre pour signaler les contenus et les comportements inappropriés.
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Demandez-vous si votre ado est assez mature pour comprendre les conséquences et les risques auxquels il s’expose et se protéger lorsqu’il utilise telle ou telle appli.
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Aidez-le à configurer ses paramètres de confidentialité. Certaines plateformes permettent à l’utilisateur de rendre son compte privé, ce qui lui permet d’accepter ou de refuser des abonnés, de décider qui peut voir ses vidéos et de recevoir seulement les messages venant de ses abonnés. Rappelez à votre ado de n’accepter parmi ses abonnés que des personnes qu’il connaît dans la vraie vie.
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Souvent, les ados font de la vidéo en direct le soir dans leur chambre, lorsque leurs parents sont endormis ou n’en ont pas connaissance. Il est bon d’éteindre le Wi-Fi et de sortir les appareils numériques de la chambre de votre ado avant le coucher.
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Sachez qui a accès aux publications de votre ado. Examinez avec votre ado la liste des personnes qui le suivent ou qui sont ses amis et demandez-lui s’il les connaît toutes en vrai.
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Parlez à votre ado des conséquences de la vidéo en direct. Ce n’est déjà pas facile d’effacer ses traces numériques, et c’est encore plus difficile de récupérer des images qu’on a diffusées aux yeux de tous.
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Expliquez-lui qu’une capture d’écran ou un extrait d’une vidéo en direct peuvent être utilisés contre un ado pour le mettre dans l’embarras ou l’exploiter. Il arrive que des captures d’écran d’ados soient utilisées contre eux pour les obliger à faire des choses qu’ils n’ont pas envie de faire. C’est ce qu’on appelle de la sextorsion, et vous pouvez vous renseigner sur le sujet à cyberaide.ca/sextorsion.
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Offrez du soutien affectif à votre ado et maintenez un climat propice au dialogue. Ne manquez pas de rappeler à votre ado qu’il peut vous demander de l’aide en tout temps sans craindre de s’exposer à des conséquences et faites-lui bien comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide.
Applis
Les applis sont l’un des principaux moyens par lesquels les ados communiquent avec leurs pairs. Les applis de textage, de messagerie et de médias sociaux permettent aux ados de rester en contact avec leurs proches et amis 24/7 et d’avoir des retours instantanés sous la forme de mentions J’aime, d’abonnés et de commentaires. Prenez soin de vérifier à quoi servent les applis que votre ado utilise et de vous renseigner sur les risques auxquels votre ado s’expose par la même occasion.
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Certaines applis procurent un sentiment de sécurité à l’utilisateur du fait que les informations, photos et vidéos ne sont partagées que temporairement. Or, il existe des façons pour d’autres utilisateurs d’enregistrer ces informations ou d’en faire des captures d’écran.
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Plusieurs applis utilisent des services de géolocalisation qui, une fois activés sur l’appareil, permettent de déterminer la position de l’utilisateur au moyen de la technologie GPS. Certaines applis encouragent l’utilisateur à annoncer sa présence quelque part (check-in) ou à partager sa position, tandis que d’autres partageront sa position sans son intervention. Cette fonction permet à d’autres utilisateurs de suivre les déplacements de votre ado au quotidien.
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Certaines applis peuvent être « cachées » sur l’appareil. Il est possible de dissimuler des applis, de les placer dans un dossier ou de les masquer sur l’écran d’accueil de sorte qu’elles ne soient pas visibles au premier coup d’œil.
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D’autres risques associés aux applis de jeu, de conversation, de messagerie et de médias sociaux sont mentionnés plus loin, sous les rubriques correspondantes.
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Familiarisez-vous avec les fonctions de contrôle parental offertes sur les téléphones et les tablettes. Certains appareils permettent aux parents d’activer des restrictions applicables à certaines applis et fonctions de l’appareil ainsi qu’à des sites de médias sociaux et à des contenus en ligne.
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Dans la mesure du possible, désactivez les services de localisation pour empêcher certaines applis de suivre les déplacements de votre ado et de rendre sa position visible à ses abonnés ou aux personnes qui sont sur sa liste d’amis.
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Créez un compte pour votre ado plutôt que de le laisser utiliser votre compte. La date de naissance associée à un compte Apple ID, par exemple, limite les applis qu’un utilisateur peut télécharger en fonction de son âge.
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Familiarisez-vous avec les applis en vogue que votre ado veut télécharger. À quoi servent-elles? Comment l’information est-elle partagée? Quels renseignements faut-il fournir pour s’inscrire?
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Expliquez à votre ado que vous exercerez un droit de regard sur son téléphone et dites-lui comment vous comptez vous y prendre. Ne manquez surtout pas à votre parole; faites des vérifications de temps à autre et au besoin, et imposez des conséquences pour tout écart ou comportement inapproprié.
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Établissez ensemble des règles entourant les textos, les médias sociaux et les jeux (avec qui? sur quelles applis?).
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Rappelez à votre ado qu’il est facile de perdre le contrôle des textos, photos et vidéos que l’on transmet avec des applis. Rappelez-lui aussi de ne jamais partager d’informations qui pourraient révéler sa position, son école, etc.
Caméras
L’usage de la caméra permet aux ados de laisser aller leur créativité dans leurs communications avec leurs proches et amis. Les parents et les ados doivent toutefois comprendre que les images captées par la caméra peuvent se retrouver entre les mains d’autres personnes.
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Les applis et les services qui utilisent la caméra de l’appareil procurent parfois un sentiment de sécurité à l’utilisateur du fait que les informations (y compris les photos et les vidéos) ne sont partagées que temporairement, mais ces applis et services ne sont pas toujours aussi sûrs qu’on pourrait le croire. Ces images peuvent être capturées et retransmises à autrui.
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Lorsqu’un ado fait de la vidéo en direct avec la caméra de son appareil, les images peuvent être enregistrées à son insu.
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À moins de connaître l’autre personne, il n’y a aucun moyen de savoir à qui on a vraiment affaire. On peut se faire passer des images préenregistrées et avoir l’impression d’être « en direct » avec son interlocuteur.
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Voyez avec votre ado comment activer les contrôles et ajuster les paramètres de confidentialité de ses applis pour restreindre l’auditoire de ses photos et vidéos. Souvent, les applis sont réglées par défaut sur « public ». En revanche, si le profil est « privé », l’accès aux publications ne sera permis qu’aux utilisateurs approuvés (c’est-à-dire aux « amis » ou aux « abonnés »).
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Voyez comment votre ado se sert de la caméra sur ses appareils et gardez l’œil sur les messages et les photos et vidéos qu’il met en ligne.
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Expliquez à votre ado que du moment qu’une photo est envoyée (par la voie d’une appli, d’un message ou autrement), on ne contrôle plus sa diffusion. Une photo ou une vidéo peut très bien être utilisée à mauvais escient (p. ex. la personne qui la reçoit pourrait la montrer à ses amis, la retransmettre ou la publier sur Internet) ou servir à manipuler l’autre personne pour la forcer à faire des choses qu’elle n’a pas envie de faire. Pour savoir comment signaler des photos ou des vidéos à caractère sexuel, consultez AidezMoiSVP.ca.
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Discutez régulièrement avec votre ado des personnes avec qui il a des conversations vidéo sur Internet.
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Expliquez à votre ado qu’il est illégal de produire, de posséder ou de distribuer des photos nues ou sexuellement
explicites d’enfants de moins de 18 ans. Expliquez-lui que, en présence d’une telle situation, il doit aussitôt
prévenir un adulte de confiance.
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Expliquez-lui que tous les ados ont droit à la vie privée, à l’autonomie corporelle et à l’intégrité sexuelle. Le fait de partager des images intimes d’autres personnes viole ces droits et c’est un acte répréhensible.
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Dites-lui de cesser toute communication avec quelqu’un qui chercherait à le contraindre par la menace à produire ou à partager une vidéo et de vous prévenir aussitôt. Pour en savoir plus, consultez Cyberaide.ca/sextorsion.
Bavardage, messagerie et textos
Les applis de bavardage, de messagerie et de textage offrent aux ados un moyen rapide de communiquer directement avec leurs pairs. Cette forme de communication abolit certaines limites sociales réputées normales dans des interactions en personne. Les transgressions de limites peuvent alors survenir plus vite, créant des conditions propices au partage d’informations intimes et à des gestes inappropriés ou blessants.
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Il peut arriver que des ados partagent des informations ou des photos à caractère privé, sans penser aux conséquences. Du moment que quelque chose de privé est envoyé, on ne contrôle plus sa diffusion.
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Les ados acceptent parfois des demandes d’amitié ou de suivi de la part de personnes qu’ils ne connaissent pas en vrai.
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Certaines applis de messagerie anonyme permettent aux ados d’engager facilement la conversation avec des inconnus.
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Les historiques de communication ne sont pas toujours conservés. Certaines applis de conversation et de messagerie les conservent, mais permettent aussi de les effacer facilement d’un simple glissement de doigt.
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Les ados peuvent facilement se laisser influencer et se retrouver rapidement dépassés par les événements.
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Vérifiez que les comptes de votre ado sur ses plateformes de bavardage ou de messagerie sont réglés de telle sorte que personne ne puisse engager la conversation avec lui sans sa permission.
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Prenez note des mots de passe de votre ado, de ses noms d’utilisateur et des amis avec qui il communique sur Internet.
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Voyez avec qui votre ado communique et quels sont les services ou applis qu’il utilise pour échanger des textos et des messages avec autrui.
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Assurez-vous que le profil et le nom d’utilisateur de votre ado ne révèlent jamais rien sur son âge, son lieu de résidence ou ses intérêts.
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N’oubliez pas que les ados peuvent facilement commettre des erreurs et se mettre dans des situations malaisantes. Discutez régulièrement de votre rôle et soyez là pour lui lorsque les choses tournent mal.
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Expliquez-lui l’importance de ne pas répondre à des messages harcelants, dérangeants ou inattendus et de conserver ce genre de messages.
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Expliquez-lui comment sortir d’une conversation qui prend une tournure indésirable. Présentez-lui des moyens de se sortir d’une situation inconfortable; on peut par exemple refuser de faire quelque chose en disant « Je ne veux pas » ou « Non merci », ou couper la communication en s’abstenant de répondre aux messages de la personne et en la bloquant ou en la retirant de sa liste de contacts. Il y a aussi des façons indirectes de mettre fin à une conversation; on peut par exemple trouver une excuse du genre « Je dois partir, on m’attend » ou imputer la faute aux parents : « Ma mère peut inspecter mon ordinateur à tout moment et me mettre des conséquences ».
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Expliquez à votre ado l’importance de mettre ses limites et de respecter celles des autres dans l’espace numérique. Les informations, les photos et les vidéos que votre ado partage et que d’autres partagent avec lui doivent être protégées et traitées avec respect (elles ne doivent pas être partagées avec autrui).
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Indiquez-lui des endroits où il pourra trouver de l’aide ou du soutien en cas de besoin (p. ex. adultes de confiance, AidezMoiSVP.ca, Cyberaide.ca).
Médias sociaux
Les médias sociaux permettent aux ados de garder le contact avec leurs pairs et de s’exprimer. Mais dans cet espace numérique, les limites sociales et individuelles sont floues et il est alors plus facile de les transgresser, ce qui crée des conditions propices au partage d’informations blessantes, inappropriées ou intimes. Sur les médias sociaux, les ados sont exposés à un public élargi, voire au grand public, et leurs « amis » peuvent avoir une autre identité.
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Lorsqu’on crée des profils sur des plateformes et des applis, on doit parfois remplir certains champs. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de limite à ce que l’on peut mettre dans son profil (renseignements personnels, photos, vidéos, etc.).
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Les ados acceptent parfois des demandes d’amitié ou de suivi de la part de personnes qu’ils n’ont jamais rencontrées en vrai. Un adulte mal intentionné peut rapidement sexualiser une conversation avec un ado.
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Un ado peut se faire intimider ou traquer par ses pairs ou par d’autres utilisateurs.
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Du moment qu’un message est envoyé ou publié, on ne contrôle plus sa diffusion. Les renseignements personnels, les photos et les vidéos peuvent facilement être capturés ou retransmis à autrui.
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Familiarisez-vous avec les plateformes de médias sociaux que votre ado utilise. À quoi servent-elles? Comment l’information est-elle partagée? Quels renseignements faut-il fournir pour s’inscrire?
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Consultez les conditions d’utilisation de la plateforme pour savoir comment signaler des contenus inappropriés.
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Voyez avec votre ado comment activer les contrôles et ajuster les paramètres de confidentialité pour restreindre l’auditoire de ses publications, photos et vidéos. Souvent, les applis sont réglées par défaut sur « public ». En revanche, si le profil est « privé », l’accès aux publications ne sera permis qu’aux utilisateurs approuvés (c’est-à-dire aux « amis » ou aux « abonnés »).
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Dites à votre ado de ne pas mettre de liens à ses autres comptes de médias sociaux dans sa biographie et de ne pas y mettre de renseignements d’identification, car tout le monde peut voir sa biographie.
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Prenez note des mots de passe de votre ado, de ses noms de profils et des amis avec qui il communique sur Internet.
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Expliquez-lui dans quelles circonstances son intimité se doit d’être respectée (p. ex. lorsqu’il se confie en personne à ses amis intimes, qu’il écrit dans son journal intime, qu’il est dans sa chambre à coucher, etc.). Rappelez-lui constamment que l’intimité n’existe pas sur Internet parce qu’Internet est un lieu public.
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Expliquez-lui que les ados ont des droits. Il y a des lois qui les protègent contre les actes qui violent leur vie privée, qui les insécurisent, qui les soumettent à des contacts sexuels indésirables ou illégaux. Pour en savoir plus, consultez AidezMoiSVP.ca.
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Expliquez-lui les qualités essentielles d’une relation saine (affection, gentillesse, respect) et mettez cela en parallèle avec des exemples de relations malsaines (quelqu’un qui s’acharne sur l’autre, qui le manipule ou qui le fait sentir coupable). Un ado qui ne sait pas très bien en quoi consiste une relation saine sera porté à tolérer des relations qui le placent en situation de risque.
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Dites à votre ado qu’il est illégal de menacer quelqu’un autant sur Internet que dans la vraie vie. Expliquez-lui que le recours aux menaces est un moyen couramment utilisé pour contrôler la situation et forcer un ado à se soumettre à des demandes d’ordre sexuel. Dites à votre ado de prévenir un adulte de confiance si quelqu’un lui fait des menaces. Pour en savoir plus, consultez cyberaide.ca/sextorsion.
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Offrez du soutien affectif à votre ado et maintenez un climat propice au dialogue. Ne manquez pas de rappeler à votre ado qu’il peut vous demander de l’aide en tout temps sans craindre de s’exposer à des conséquences et faites-lui bien comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide.
Jeux en ligne
Les jeux en ligne offrent aux ados une source de divertissement et un autre moyen de se rapprocher de leurs amis. Certains se jouent sur console, d’autres prennent la forme d’une appli à télécharger pour les appareils mobiles. Souvent, les jeux en ligne permettent aux joueurs de communiquer entre eux et de jouer à plusieurs, exposant ainsi les ados à des gens qu’ils ne connaissent pas.
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Les jeux en ligne sont souvent dotés de fonctions permettant aux utilisateurs de converser avec des personnes qu’ils ne connaissent pas en vrai. Dès lors, les ados peuvent facilement être exposés à des conversations inappropriées ou redirigés vers des contenus inappropriés. Dans bien des bas, il ne restera aucune trace de ces conversations.
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Un ado peut être invité à poursuivre la conversation sur une autre plateforme où les mesures de sécurité sont moins rigoureuses.
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Certaines applis mobiles utilisent les fonctions GPS de l’appareil et dévoilent la position de l’utilisateur aux autres joueurs.
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Les ados dévoilent parfois des renseignements personnels dans des vidéos sans le vouloir. Certains détails d’une vidéo permettent parfois de découvrir où ils habitent, par exemple, le nom de leur école en arrière-plan ou la mention de lieux connus.
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Pour les consoles, les ordinateurs et les appareils mobiles, mettez des contrôles parentaux et protégez-en l’accès par mot de passe. La plupart des consoles de jeux vidéo sont aussi dotées de contrôles pour bloquer ou limiter l’accès à Internet.
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Tâchez de choisir des jeux qui permettent de contrôler les partenaires de jeu de votre ado et d’empêcher certaines personnes de communiquer avec lui.
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Apprenez le fonctionnement de ces jeux et jouez avec votre ado.
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Prenez note des mots de passe de votre ado, de ses noms d’utilisateur et des amis avec qui il joue et communique sur Internet.
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Vérifiez les conditions d’utilisation pour savoir s’il y a moyen de signaler des activités inappropriées.
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Expliquez à votre ado qu’il ne doit jamais aller à la rencontre de quelqu’un qu’il a connu dans un jeu sans être accompagné d’un parent ou d’un adulte de confiance.
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Rappelez-lui que ses compagnons de jeu en ligne peuvent très bien se faire passer pour autrui et qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on se fait dire sur Internet. Rappelez-lui de bloquer et de signaler tout joueur qui se comporte de façon inappropriée ou agressive.
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Discutez régulièrement avec lui des jeux auxquels il joue et des adversaires auxquels il se mesure.
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Faites bien comprendre à votre ado qu’il peut vous parler de toute situation malaisante sur Internet sans avoir à craindre de se faire priver d’Internet ou de jeux en ligne.
Plateformes de partage de vidéos
Les plateformes de partage de vidéos sont un excellent moyen de donner libre cours à sa créativité, et de nombreux ados aiment parcourir les vidéos mises en ligne par d’autres utilisateurs. Or, sur certaines plateformes de partage de vidéo, les ados peuvent facilement regarder ou mettre en ligne des vidéos inappropriées et s’exposer à des messages de harcèlement dans les espaces réservés aux commentaires.
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Souvent, les plateformes de partage de vidéos ne permettent pas de contrôler qui peut voir quoi.
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Les ados dévoilent parfois des renseignements personnels dans des vidéos sans le vouloir. Certains détails d’une vidéo permettent parfois de découvrir où ils habitent, par exemple, le nom de leur école en arrière-plan ou la mention de lieux connus.
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Les zones de commentaires des vidéos mises en ligne exposent les utilisateurs à des propos harcelants ou inappropriés.
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Voyez quelles informations votre ado diffuse dans ses vidéos et qui communique avec lui.
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Vérifiez les vidéos favorites de votre ado et les canaux auxquels il est abonné. Cela vous donnera une idée du genre de contenu qu’il regarde.
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Vérifiez la marche à suivre pour signaler les vidéos inappropriées trouvées sur le site.
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Familiarisez-vous avec la zone de commentaires de la plateforme pour voir s’il est possible de désactiver les commentaires.
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Discutez avec votre ado des informations qu’il ne devrait pas dévoiler dans ses vidéos.
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Encouragez votre ado à protéger sa vie privée en réglant la visibilité de ses vidéos personnelles sur « Privée » ou « Non répertoriée » s’il en a la possibilité.
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Montrez à votre ado comment signaler des vidéos et des commentaires inappropriés.